Des manifestations estudiantines violemment réprimées par les forces de l’ordre le 10 Avril dernier et ayant fait un mort ont conduit à la fermeture jusqu’à nouvel ordre du campus de Niamey.
Le mot d’ordre lancé par l’Union des Scolaires Nigériens (USN) et largement suivi a entrainé des échauffourées un peu partout dans le pays et principalement dans la capitale. Le bilan fait état de plusieurs blessés, des arrestations, et d’un cas de décès en la personne de Mala Bagalé, étudiant en 3ème année de sociologie à l’Université de Niamey, tué par un tir de gaz lacrymogène.
C’est donc pour manifester contre cette bavure que l’Association des Etudiants et Stagiaires Nigériens au Ghana (AESNG), en solidarité à l’USN dont elle est une section externe, a tenu à faire une déclaration lue dans l’enceinte de l’ambassade du Niger à Accra.
Après une marche silencieuse et une prière dite en la mémoire de l’étudiant décédé lors de ces manifestions, l’AESNG par la voix de son président Lawel Bouzou Ismail a condamné les évènements du 10 avril, déplorant ce qu’elle a appelé « intervention barbaresque des forces de l’ordre ».
L’AESNG a aussi demandé la réouverture immédiate et sans conditions de tous les campus fermés à ce jour et souhaité des enquêtes claires pour définir les responsabilités.
Le point saillant de leur message fut le paiement des bourses des deux premiers trimestres de l’année 2016-2017 des étudiants Nigériens au Ghana qui accuse un retard de trois mois.
La déclaration de l’AESNG, après lecture a été remise à Son Excellence Dan Nana Aichatou Dan Landi, Ambassadrice de la République du Niger au Ghana qui a promis les transmettre à qui de droit.