Au Niger, le boycott des cours dans les universités s'est poursuivi ce mardi 19 avril après les affrontements qui ont fait un mort, un étudiant, le lundi 10 avril dernier. Les étudiants ont cependant obtenu gain de cause de la part des autorités. Les quatre personnes placées en prison depuis les affrontements du campus ont été libérées. Elles ont déjà rejoint le campus. Le mécontentement reste néanmoins perceptible.
Troisième jour d’action et fin du deuil pour l’étudiant, Mala Bagalé Kelloumi ; mais la tension n’est toujours pas tombée au campus universitaire de Niamey. Rien n’y bouge. Ibrahim, qui est en master 2 de philosophie l'indique : « Moi je suis là depuis la matinée, et c’est toujours comme ça depuis les premières victimes. Il n’y a pas de cours dans la mesure où ceux qui ne sont pas encore libérés, il y a les victimes malades. Et jusqu’à présent, nous sommes en deuil. »
En face du parking des bus des étudiants se trouve le service central d’informatique, plus de 60 ordinateurs avec un haut débit, attendent les étudiants pour les recherches. Le responsable du service, Souleymane Marou le déplore : « Il y a une soixantaine d’ordinateurs qui sont toujours à l’arrêt. En temps normal, nous avons jusqu’à 200 étudiants par jour. En tout cas aujourd’hui, cela fait plus d’une semaine que c’est vide. »... suite de l'article sur RFI