Niamey (Niger) – Vingt-cinq personnes ont trouvé la mort suite à une épidémie d’hépatite virale E qui sévit dans la région de Diffa, à l’extrême Est du Niger, a annoncé le ministre de la Santé publique.
Selon le Dr Idi Illiassou Maïnassara qui donnait mercredi à Niamey un point de presse, les morts font partie des 86 cas d’hépatite virale E décelés dans le pays à la date du 19 avril 2017.
Le ministre a souligné que depuis l’apparition de cas d’ictères dans différentes formations sanitaires, notamment la coloration jaunâtre des yeux, le district sanitaire de Diffa a entrepris des investigations poussées.
Ainsi, des échantillons ont été prélevés et transmis au laboratoire de l’Institut Pasteur de Dakar qui a effectivement confirmé l’hépatite E.
Cela a amené, selon le ministre, l’Etat et ses partenaires, l’OMS, MSF et l’Unicef, en particulier, à prendre les mesures qui s’imposent.
En l’occurrence, l’activation du Comité national et du Comité régional de gestion des épidémies de même que la mise en œuvre du Plan de contingence des urgences et épidémies au niveau de la région de Diffa.
En outre, la prise en charge de la maladie est gratuite. D’où la sensibilisation de la communauté pour un recours précoces aux soins.
Dans tous les, la situation est sous contrôle, a assuré le ministre nn sans rappeler que l’hépatite virale E est « une maladie du foie qui se transmet le plus couramment par la consommation d’eau contaminée par les excrétas et les mains sales ».
Ses signes cliniques se caractérisent, entre autres, par des maux de tête, des vomissements, un ictère et des douleurs abdominales, voire une perte d’appétit.
L’hépatite entraine plus de décès chez les femmes enceints, d’où le ministre a appelé à la vigilance et à la consultation dés l’apparition des signes précités.