Le changement climatique ne crée pas le terrorisme, mais participe à la mise en place d’un environnement favorable à son développement. C’est ce que l’on retient du rapport « Insurrection, terrorisme et crime organisé face au réchauffement climatique » publié par le think tank allemand Adelphi.
Selon le document, « le changement climatique agit comme un multiplicateur de menaces. Il interagit et converge avec d’autres risques dans un contexte donné et peut accroitre la probabilité de conflit ou conflit violent.»
Dans la région du lac Tchad par exemple, les sécheresses ont provoqué une diminution du niveau de l’eau dans le lac, privant les populations vivant dans la zone au Cameroun, au Niger, au Nigeria et au Tchad d’une ressource essentielle. Ceci ajouté à la surexploitation des sols et de l’eau et à la croissance démographique, a plongé les populations dans une extrême pauvreté, facilitant ainsi le recrutement par le groupe terroriste Boko Haram.... suite de l'article sur Autre presse