L’épidémie de méningite au Niger a tué 120 personnes, dont beaucoup d’enfants, sur plus de 2.000 malades officiellement recensés depuis janvier, a indiqué vendredi l’ONU.
« Du 2 janvier au 19 avril 2017, un total de 2.102 cas suspects de méningite dont 120 décès a été enregistré sur l’ensemble du pays », indique sur son site, le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) à Niamey.
Les enfants de 5 ans à 14 ans représentent 45 % des victimes. Niamey, Dosso (sud-ouest), Tillabéri et Tahoua (ouest), et Maradi (centre-sud) sont les zones les plus touchées, précise l’agence onusienne.
Le 13 avril, le ministère de la Santé a lancé une campagne de vaccination pour circonscrire l’épidémie. Cette campagne se poursuivra jusqu’au 24 avril, affirme Ocha.
Le pays « dispose » de médicaments pour soigner jusqu’à « 25.000 malades », a assuré à la radio, le ministre nigérien de la Santé, Idi Illiassou.
Le Niger, pays très pauvre, a déjà connu une épidémie de méningite qui avait fait 577 morts sur plus de 8.589 cas entre janvier et juin 2015, selon les autorités sanitaires.
Une grave pénurie de vaccins avait particulièrement contribué à la propagation de cette maladie très contagieuse qui se manifeste par une montée brutale de température, de violents maux de tête, des vomissements et une raideur du cou.
AFP