Alors que les entreprises peinent à recruter, Niamey veut faire émerger une nouvelle génération plus qualifiée. Un effort rendu possible par l’ouverture de nombreux établissements techniques.
Le constat est alarmant. Le Niger compte aujourd’hui beaucoup trop de jeunes non scolarisés, déscolarisés ou qui achèvent leurs études sans diplôme, alors que les entreprises recherchent des compétences prêtes à l’emploi. En 2015, Niamey a décidé de prendre les devants en revalorisant la formation professionnelle, un effort d’une ampleur unique au Sahel. Le gouvernement compte presque quadrupler en 2017 le nombre de jeunes engagés dans ces filières, et passer de 8 000 à 30 000 inscrits.
Jusqu’en 2011, il n’y avait dans le pays que deux lycées professionnels et techniques et sept centres de formation. Grâce au Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (Fafpa), dépendant du ministère des Enseignements professionnels et techniques, les grandes réformes ont débuté en 2015.
Partenariats
Grâce au reversement d’une partie de la taxe d’apprentissage et au soutien de bailleurs de fonds comme la Banque mondiale, l’Union européenne, l’agence luxembourgeoise de coopération LuxDev et l’ONG Swisscontact, le pays a décuplé sa capacité d’accueil.... suite de l'article sur Jeune Afrique