Niamey - La Représentation de la Banque Mondiale au Niger, a organisé mercredi à Niamey, un atelier d'échange et de partage sur les politiques de sauvegardes environnementales et sociales dans le but de sensibiliser tous ceux qui sont chargés de mettre en œuvre les activités des projets qu’elle finance ainsi que ceux auxquels il sont destinés.
'' Le portefeuille actif de la Banque au Niger compte 22 projets dont 16 nationaux et 6 régionaux s’élevant à 1,423 Milliard de dollars, il est très diversifié sur le plan sectoriel et pose de nombreux défis tant en sauvegardes sociales qu'environnementales’’ a rappelé son Représentant Résident, M Siaka Bakayoko
Ouvrant les travaux de l’atelier, le Directeur de Cabinet du Ministre de l'Environnement et du Développement Durable, M. Tari Bako Abdourahamane a indiqué qu' ''après deux décennies de pratique, une évaluation est engagée par son Département ministériel, en rapport avec les autres structures techniques nationales, le secteur privé, la Société civile ainsi que les partenaires au développement dont la Banque Mondiale, a relevé la nécessité de réformer le cadre juridique des évaluations environnementales au Niger’’.
Cela, a-t-il expliqué, dans le souci de mieux prendre en compte les préoccupations et enjeux émergents en matière d'environnement et de développement durable notamment la lutte contre le changement climatique et la conservation de la biodiversité, préoccupations d'ailleurs auxquelles le Président de la République, Issoufou Mahamadou en a fait son cheval de bataille''.
M Tari devait par la suite rappeler qu’en marge de la Cop22 tenue à Marrakech (Maroc )en novembre 2016, il a été organisé le premier Sommet africain de l'Action en faveur d'une co-émergence continentale sous l'initiative du Maroc, et la Déclaration issue de ce Sommet a créé trois Commissions climats dont celle pour la Région du Sahel coordonnée par le Président de la République du Niger.
‘’Par conséquent, le Niger entend assurer la coordination de la Commission à travers une démarche inclusive impliquant tous les acteurs notamment les institutions et partenaires internationaux, bilatéraux et multilatéraux de coopération au développement, les organisations régionales d'intégration économique, les institutions de recherches scientifiques et techniques et de formations, les organisations de la société civile.’’ a-t-il ajouté''.
Pour ce faire, le Directeur de Cabinet du Ministre de l'Environnement et du Développement Durable a annoncé que le Gouvernement du Niger, a initié un certain nombre d'activités pour rendre opérationnelle la Commission Sahel parmi lesquelles, la création du Groupe de Travail conjoint constitué provisoirement des représentants de 16 États identifiés comme membres de ladite Commission, et ce Groupe mis en place sous la houlette de SEM. Issoufou Mahamadou, aura comme tâches de valider les différents documents et rapports techniques produits par la Commission.
La première réunion de ce Groupe de travail est prévue pour les 22 et 23 mai courant à Niamey, au Niger, a indiqué la même source