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Législative partielle à Maradi : La nomination d’un DG coûte plus de 2 milliards FCFA au contribuable
Publié le mercredi 10 mai 2017   |  L’Eclosion


Visite
© Présidence par DR
Visite d`amitié et de travail du président Mahamadou Issoufou au Gabon
Mardi 15 avril 2014. Gabon. Le président de la république, Issoufou Mahamadou a effectué une visite de 48h les 15 et 16 avril 2014. Photo : Le président de la république, Issoufou Mahamadou


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Le président de la République Issoufou Mahamadou vient de convoquer le collège électoral pour l’élection législative partielle de la circonscription ordinaire de Maradi. C’est par décret pris le vendredi 5 mai que le chef de l’Etat invite les électeurs de ladite circonscription électorale, à se rendre aux urnes le dimanche 30 juillet 2017. Le même décret précise que la campagne électorale est ouverte le 7 juillet et close le 28 du même mois. Ce décret du magistrat suprême fait suite à l’Arrêt rendu le 7 mars dernier par la Cour constitutionnelle. Celle-ci a constaté la vacance du siège de député de la circonscription ordinaire de Maradi avant de : " dit que le collège électoral en vue de cette élection partielle doit être convoqué deux mois à compter du présent arrêt ". C’est donc pour se conformer à cette décision de la plus haute juridiction en matière constitutionnelle et éviter ainsi la haute trahison que le Président Issoufou a convoqué le corps électoral.

Cette élection partielle est la conséquence du décès du député qui occupait le siège. Lui- même suppléant, il a hérité du siège suite à la nomination du titulaire à la Direction générale d’une banque, créée par l’Etat. Ainsi, cette nomination va coûter la bagatelle de deux milliards de nos francs au contribuable Nigérien. Si le titulaire n’avait pas quitté son siège de député, il ne serait point besoin de faire cette élection en ces temps de stress financier du Trésor national. Et c’est justement pour éviter que des élections partielles soient organisées à des coûts insoutenables qu’il est prévu un suppléant pour chaque député. Hélas ! La mort nous a arraché celui du nouveau DG, paix à son âme.



Le débat qui se pose aujourd’hui, concerne la nécessité de nommer des députés à des postes hors de l’Assemblée nationale. Est-il judicieux de le faire avec la jurisprudence qui vient de s’imposer même si par ailleurs, la loi le permet ? Justement, ne devrait-on pas revoir la législation pour éviter que ce genre de situation se reproduise en empêchant carrément la nomination d’un député outre parlement ? Qu’est-ce qui est d’ailleurs plus exaltant que de représenter ses concitoyens dans l’appareil de l’Etat ? Rien vraiment à part, peut-être, que les deux millions que gagne un député " lambda " - pour reprendre l’expression de l’ancien président de l’Assemblée Amadou Salifou - ne sont pas à comparer à ce qu’on pourrait se taper dans des boîtes " juteuses " ou des portefeuilles ministériels tout autant " juteux ". Le débat est ouvert.

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