L’« Uraniumgate » fait toujours scandale au Niger. Rendue publique dans la presse locale mi-février, l’affaire concerne un système de vente circulaire d’uranium entre Areva et plusieurs intermédiaires russes, libanais et nigériens. Une opération financière trouble aux yeux de l’opposition et dans laquelle un proche du chef de l’Etat est cité. Les organisations de la société civile dénoncent des pressions répétées depuis qu’elles ont demandé à ce qu’une enquête soit ouverte. La dernière en date concerne la fermeture d’un compte qu’elles avaient ouvert pour récolter les contributions des Nigériens souhaitant les aider à payer la caution fixée par le doyen des juges, qui permettrait de déclencher automatiquement l’ouverture d’une information judiciaire.
La société civile nigérienne n’a pas de preuve, mais une certitude : si Ecobank a fait marche arrière, c’est à cause des pressions reçues. La banque panafricaine, elle, explique qu’elle s’est rendu compte après avoir ouvert le compte de la société civile que son fonctionnement était contraire à la loi, en particulier à celle relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.... suite de l'article sur RFI