Amadou Djibo, leader de l’opposition nigérienne, a passé du 18 au 19 mai 2017 sa première nuit en prison. Il doit être jugé en flagrant délit pour incitation à la révolte, des accusations contestées par ses soutiens.
Pour avoir tenu des propos violents à l’endroit du pouvoir en place, Amadou Djibo - dit « Max », a été accusé d’avoir « fait des propositions pour détruire ou changer un régime constitutionnel et d’exciter les citoyens ou les populations à s’armer contre l’autorité de l’Etat ».
L’ancien bâtonnier Marc Le Bihan n’ est pas convaincu par ces accusations et parle de tâtonnement juridique. Il rappelle que la justice « dans un premier temps a exhibé l’article 100 qui parle de provocation à attroupement non armé. Ensuite, nous sommes revenus à la théorie de l’attentat, l’article 78, qui lui [prévoit] un emprisonnement à vie, pour finalement revenir à l’article 79 alinéa 4 qui, lui, parle d’une proposition de complot non agréée ».... suite de l'article sur RFI