Au Mali, les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie se sont réunis, ce lundi 5 juin, pour faire le point sur l'avancée du G5 Sahel. Une force armée sous régionale doit être mise en place pour lutter contre le terrorisme et l'Union européenne apporte une aide financière de plusieurs dizaines de millions d'euros.
10 000 soldats pour sécuriser, entre autres, la zone des trois frontières entre le Mali, le Burkina et le Niger. Un effectif qui a été doublé par rapport aux prévisions initiales et « une nécessité », pour le ministre des Affaires étrangères malien, Abdoulaye Diop, tant les missions de cette future force armée sont nombreuses.
« Cette force conjointe vient au Mali et dans l’espace du G5 Sahel pour prendre en charge la lutte contre le terrorisme. Ce qui est nouveau aussi dans le cadre d’une force de cette nature, au niveau du continent africain, c’est qu’elle va également être chargée de lutter contre tous les trafics : le trafic de drogue, le trafic d’êtres humains et tous les autres trafics », a déclaré Abdoulaye Diop.... suite de l'article sur RFI