Un tribunal a condamné à trois mois de prison avec sursis l'opposant nigérien Amadou Djibo, pour incitation au complot visant à renverser le régime. Son avocat, qui dénonce une décision injustifiée, a fait appel.
Le leader du Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDDR), Amadou Djibo dit Max, a été condamné mardi 6 juin à trois mois de prison avec sursis. Il est accusé d’incitation au complot visant à renverser le régime du président Mahamadou Issoufou, a indiqué son avocat Me Souley Oumarou à Jeune Afrique.
L’opposant avait été interpellé par les forces de police alors qu’il retournait à son domicile de Niamey en provenance de la mosquée, le lundi 15 mai, puis interrogé par les enquêteurs dans le cadre d’une enquêteur préliminaire pour incitation au complot. Son domicile avait également été perquisitionné. Les autorités lui reprocheraient notamment un discours tenu début mai lors d’un meeting de l’opposition, dans lequel il aurait appelé au rassemblement contre le régime du président Mahamadou Issoufou.
Après l’annonce de sa condamnation mardi 6 juin, Amadou Djibo, qui avait passé sa première nuit en prison entre le 18 et le 19 mai, a été libéré en fin de journée, a indiqué Me Yayé Mounkaila, bâtonnier et également avocat de l’opposant, à Jeune Afrique.... suite de l'article sur Jeune Afrique