Les données recueillies par les camps de transit au Niger, qui veulent promouvoir des « alternatives à la migration », permettent de mieux cerner le profil des migrants.
Après le verrouillage de la route migratoire des Balkans, les Européens veulent s’atteler au casse-tête de l’axe de la Méditerranée centrale. Parmi les propositions mises sur la table par la Commission européenne, des centres de « transit » chargés de retenir les migrants avant qu’ils n’entament la traversée vers l’Europe.
« Nous développerons des actions et des projets dans les principaux pays de départ et de transit des migrants, de manière complémentaire et additionnelle à notre aide au développement, en appuyant également l’installation de points de contrôle dans ces pays avant l’arrivée dans l’UE, l’aide à la lutte contre les passeurs et le retour des migrants non autorisés à entrer dans l’UE. »
Les cinq premiers ont été ouverts en 2015, sous l’égide de l’Union européenne et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au Niger, l’un des grands points de passage de l’Afrique vers l’Europe, via la Libye notamment.... suite de l'article sur LeMonde.fr