Paris espérait pouvoir voter rapidement une résolution pour donner un soutien politique et juridique à l'envoi d'une force antijihadiste de 5000 hommes au Mali, dite du G5 Sahel. C'était sans compter l'opposition des Américains et des Britanniques qui reconnaissent l'importance de lutter contre le terrorisme au Sahel, mais refusent pour l'instant de mettre la main au portefeuille. Paris a proposé un nouveau texte vendredi 9 juin, qui précise les groupes terroristes visés par cette force et reconnus par l'ONU. Les négociations continuent en coulisse. La France espère toujours un vote en début de semaine prochaine.