Dans un communiqué de presse rendu public le 8 juin 2017, l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) relève la facture mondiale des importations alimentaires en hausse malgré la stabilité des marchés. En effet, le communiqué précise que les factures des importations alimentaires des pays les moins développés, des pays à faible revenus et à déficit vivrier et des pays d’Afrique subsaharienne, sont sur le point d’augmenter encore plus rapidement en raison d’importations plus importantes de viande, de sucre, de produits laitiers et de produits protéagineux.
Mais les perspectives de l’alimentation permettent d’avoir des prévisions récentes sur le marché des produits alimentaires qui semblent d’ailleurs tout bien approvisionné à l’échelle mondiale, bien qu’il existe parfois des divergences régionales et nationales.
En outre, la revue bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales publié à la même date prévoit un ralentissement de 2,2% de la production mondiale du blé. Mais la demande devrait être inferieure en volume de production et les stocks de céréales devraient s’élever à 703 millions de tonnes en fin de saison en 2018 soit une très légère augmentation par rapport au niveau record prévu pour cette année. L’indice FAO des prix des produits alimentaires est un indice pondéré par les échanges commerciaux. Il permet de suivre l’évolution des prix des cinq principaux groupes de produits alimentaires sur les marchés internationaux. Il s’agit des produits laitiers, les céréales, les huiles végétales, la viande et le sucre.
