Les organisations non gouvernementales Oxfam, ONE et Sherpa, ont passé au crible dans un rapport, publié jeudi 13 avril, les déclarations publiques de six groupes français – Total, Areva, EDF, Engie, Eramet ainsi que Maurel et Prom – portant sur leurs activités d’extraction de matières premières en 2015.
L’exercice est inédit, puisque ces entreprises sont obligées de publier leurs versements aux pays où elles exploitent des ressources naturelles seulement depuis l’an dernier, en vertu de la transposition par la France de deux directives européennes.
Si ces déclarations représentent « une avancée notable » en matière de transparence, leur compréhension « reste cependant compliquée », note le document : les données sont difficiles d’accès et manquent d’éléments de contexte. Dans l’ensemble, les taux de change utilisés restent flous, tout comme les diverses catégories de « projets » et de « bénéficiaires ».... suite de l'article sur LeMonde.fr