Afin de redynamiser l’économie du Niger, le Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé un financement en faveur de cet Etat. Depuis quelques temps, le gouvernement nigérien se bat pour trouver les moyens de sa politique, à savoir son Programme de Développement Economique et Social (PDES). Bien entendu, le FMI fait partie des partenaires dont Niamey espère tirer quelque soutien. Aussi, l’institution de Bretton Woods vient de s’engager à verser 16,9 millions de dollars américains au Niger. Ce, dans le cadre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC). Pour cet Etat ouest-africain, cette enveloppe correspond, dans son entièreté, à la somme de 118,3 millions de dollars américains. Et, ce portefeuille est disponible sur une période de 3 ans à daté de la signature de l’accord, le 16 mars 2012. Avec l’approbation de ce dernier versement suite aux résultats économiques nigériens probants, l’institution financière internationale a donné son accord, à l’heure actuelle, pour un décaissement de 33,8 millions de dollars américains. Malgré tout, le FMI disposait d’un argument pour s’opposer à ce financement : le Niger ne s’est pas encore plié aux conditions portant sur la dette extérieure non concessionnelle assortie d’une échéance d’un an ou plus.
Mais, en revoyant l’économie nigérienne, il y avait plus des motifs de satisfaction : par exemple, ce pays a signé une croissance de 11 % l’année dernière du fait du lancement d’un nouveau projet pétrolier. En outre, l’inflation est restée sous 1 %. Ainsi, même si les prix des denrées alimentaires ont augmenté à cause des pénuries, cette hausse a été compensée par une diminution des prix énergétiques. Par ailleurs, le FMI a constaté un net progrès du crédit en faveur du secteur privé.