Dans l’affaire qui oppose Africard à l’État du Niger, la justice française devait trancher le 6 juin et décider si Areva devait payer, pour le compte de Niamey, une amende de plusieurs dizaines de millions d’euros à la société de production de documents biométriques.
C’était compter sans la stratégie que les Nigériens ont mise sur pied depuis des mois et qui consiste à convaincre le tribunal de Nanterre que la condamnation prononcée par l’Ohada en 2012, et sur laquelle Africard se fonde pour réclamer des dommages et intérêts, a été obtenue grâce à la corruption. Niamey s’appuie pour cela sur le témoignage de Me Souleymane Yankori, l’ancien avocat d’Africard. C’est donc désormais à cette société de fournir les preuves de sa bonne foi. Prochaine manche : le 13 juillet à Nanterre.... suite de l'article sur Jeune Afrique