Entre optimisme et fermeté, le président de la Commission de l’UA élu en janvier dernier a tenu vendredi son premier discours devant le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’organisation.
Cinq mois après son élection, Moussa Faki Mahamat entend impulser un nouvel élan à l’organisation panafricaine qui tient son 29e sommet depuis le 27 juin. Pour son premier sommet en tant que président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien a décliné sa vision, ce vendredi 30 janvier, devant les ministres des Affaires étrangères des pays africains réunis pour l’ouverture du Conseil exécutif de l’institution panafricaine. Efficacité, unité, crédibilité : il a exposé ses priorités à deux jours du sommet des chefs d’État et de gouvernement.
Avec Moussa Faki Mahamat, les défis sécuritaires reviennent au cœur de l’action de la commission de l’UA. « Je suis arrivé à une double conclusion : la première porte sur l’urgence pour l’Afrique de prendre en main son propre besoin de paix et de sécurité », a-t-il déclaré dès le début de son allocution. Somalie, Sud Soudan, Sahel, bassin du lac Tchad, Moussa Faki Mahamat a rappelé que ses premiers voyages ont tous été consacrés à des zones où sévissent la guerre et le terrorisme. « Je voudrais immédiatement après le sommet poursuivre mes actions là où les armes continuent de parler, notamment en Afrique centrale », a affirmé l’ancien ministre des Affaires étrangères tchadien.... suite de l'article sur Jeune Afrique