Les chefs d’état du G5 Sahel se sont réunis dimanche 2 juillet à Bamako pour acter la création de leur force anti-terroriste conjointe. Principal soutien à sa mise en œuvre, la France a voulu envoyer un signal politique fort, incarné par la présence du président Macron, qui souhaite qu’elle puisse mener ses premières actions dès l’automne. Sur le volet militaire, la France a promis 8 millions sur 5 ans, plus des équipements et un soutien renforcé de Barkhane. Côté africain, chaque pays s’est engagés à hauteur de 10 millions d’euros. Si les autorités maliennes, burkinabè, nigériennes et tchadiennes se sont déjà plusieurs fois exprimées publiquement sur leur vision de la force G5 Sahel, la Mauritanie s’est peu fait entendre. Notre envoyée spéciale a pu s’entretenir avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz, au sortir du sommet durant lequel il a eu un tête-à-tête avec Emmanuel Macron.... suite de l'article sur RFI