Société
Les pays du G5 Sahel s’engagent contre le terrorisme mais manquent de moyens
Publié le mardi 4 juillet 2017 | LeMonde.fr
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Sommet du G5 sahel au Mali Lundi 06 Février 2017. Bamako au Mali. 3ème Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement des Pays membres du G5 Sah |
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- 30/6/2017
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Cinq pays francophones du Sahel ont officiellement annoncé, dimanche, la création d’une force conjointe antiterroriste en présence d’Emmanuel Macron.
Vingt ans après l’apparition de ce qui est devenu Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), cinq pays du Sahel tentent d’unir leurs forces pour contrer l’activité des groupes djihadistes qui enjambent leurs frontières pour les frapper au cœur. Dimanche 2 juillet, à Bamako, les chefs d’Etat de la Mauritanie, du Niger, du Mali, du Burkina Faso et du Tchad ont lancé officiellement la Force conjointe-G5 Sahel (FC-G5S), dotée de 5 000 hommes, censée lutter contre les groupes terroristes et les organisations criminelles qui naviguent à leur guise dans ce grand espace désertique du nord de l’Afrique. Cette force, encore embryonnaire, est soutenue à bout de bras par la France, très engagée militairement dans cette région.
« Invité d’honneur » au sommet de Bamako, Emmanuel Macron, le président de l’ancienne puissance coloniale commune à ces cinq pays, a fait office de chef d’orchestre. Depuis son élection, Paris est en effet à la manœuvre pour donner corps à cette force qui doit épauler les 11 000 casques bleus de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et l’opération française « Barkhane », consacrée à la lutte antiterroriste au Sahel.
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