Terrorisme et trafic de cocaïne avaient mis à mal sa réputation commerciale. L’État investit pour que la « porte du Sahara » retrouve tout son attrait.
Vue du ciel, la large avenue principale récemment goudronnée qui traverse cette ville de sable prend des allures de mirage… Vue du sol, l’aérogare Mano-Dayak modernisée, avec sa longue piste bleu pétrole, impressionne.
Désormais, Agadez n’est plus un petit comptoir de commerce anachronique, c’est une ville structurée, moderne, à l’image des nombreux ronds-points flambant neufs qui fluidifient la circulation sur les grands axes qu’éclairent le soir des lampadaires solaires. En un coup d’œil, avec son nouvel hôpital, sa récente université, l’impression est bien là. La principale ville de l’Aïr ressemble enfin à une capitale.
Renaissance
Le nouveau stade d’Agadez, qui recevra bientôt les équipes régionales de handball et de football, est peut-être la meilleure illustration de cette renaissance : gradins rénovés pouvant accueillir jusqu’à 5 000 personnes, pelouse artificielle, lampadaires solaires. La Maison des jeunes et de la culture a elle aussi été rajeunie, et un centre informatique est sur le point d’être inauguré, qui accueillera bientôt tous les geeks de la ville.... suite de l'article sur Jeune Afrique