Brigi Rafini est considéré comme « un sage ». Natif d’Iferouane, dans la région d’Agadez, ce Touareg de 64 ans symbolise à lui seul l’unité du pays, notamment face à la menace terroriste. Homme de consensus, rationnel et ponctuel, il est un pur produit de l’École nationale d’administration de Niamey.
Ancien sous-préfet de Dosso et de Keïta, rapporteur du Conseil des sages en 1996 (après le coup d’État de Maïnassara), vice-président du Conseil consultatif national au lendemain du putsch de 1999, il a toujours mis le dialogue au cœur de sa méthode.
Nommé à la tête du gouvernement en avril 2011, reconduit au lendemain des législatives et de la présidentielle en mars 2016, Brigi Rafini semble bien parti pour rester en fonction jusqu’à la fin du deuxième mandat du président Issoufou. Il a reçu Jeune Afrique à la primature, entre deux réunions avec les syndicats de fonctionnaires.
Jeune Afrique : Quel bilan faites-vous de votre action, un an après le début du nouveau quinquennat ?
Brigi Rafini : Rien que pour l’année 2016, des résultats très appréciables ont été enregistrés, notamment l’organisation réussie des élections générales, qui ont permis une stabilité politique, l’installation et le fonctionnement de toutes les institutions de la République, ou encore la maîtrise des incursions terroristes dans la région de Diffa et à la frontière avec le Mali.... suite de l'article sur Jeune Afrique