Tahoua/ Mission de travail du ministre en charge de l’Enseignement Primaire : Sensibilisation des acteurs sur l’évaluation des enseignants contractuels
En mission de travail dans la région de Tahoua, le ministre de l'Enseignement Primaire, de l'Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l'Education Civique, M. Daouda Marthé, a présidé samedi dernier, une réunion de sensibilisation sur l'évaluation des enseignants contractuels.
C'est par un poème intitulé ''L'enseignant'', que l'on a donné le ton de cette rencontre. L'enseignant, lui qui est créateur de toutes les compétences exerçant bien-sûr un métier noble et prestigieux. Dans son mot de bienvenue, le secrétaire général adjoint de la région, en parlant de l'évaluation des enseignants contractuels, a annoncé que sa région est prête à se soumettre à cet exercice prévu pour le 15 et 16 juillet prochain. Loin de nuire aux enseignants, cette évaluation qui est au centre de tous les débats, est plutôt un processus qui permettra de connaître leurs insuffisances et renforcer leurs capacités à expliquer le ministre de l'Enseignement primaire, de l'Alphabétisation, de la Promotion des langues nationales et de l'Education civique. Il rappelle que le président de la République a, dans son message à la nation de fin d'année, clairement indiqué que cette année il faut faire l'évaluation des enseignants craie à mains du Niger.
« C'est fort de cette déclaration que le 2 février 2017 j'ai tenu un point de presse à Niamey pour expliquer la situation dramatique dans laquelle se trouve le système éducatif. Non pas pour dire que les enseignants du Niger sont mauvais, non pas pour dire que nous enseignons mal, mais dire qu'en notre sein, il ya des personnes qui ne devraient pas être enseignants parce que tout simplement elles n'ont pas de niveau requis pour le faire», a déclaré le ministre Daouda Marthé. Et le ministre, d'ajouter que la méthode proposée, consiste à prendre tous ces enseignants en situation de classe, de les mettre sur les tables bancs, de leur poser des questions. « En moins de 48h nous aurons la situation exacte de chacun des enseignants, nous aurons défini le besoin en formation de chaque enseignant en rapport avec son niveau et programmer la formation en 2020 au meilleur des cas ou en 2021» a-t-il conclu.
Cette large explication du ministre Daouda Marthe a été suivie de débat riche et passionnant. Tous les différents intervenants se sont accordés à reconnaître que le système éducatif nigérien est malade et qu'il faille lui apporté de remède. Ils ont tous adhéré à cette initiative du Ministère de tutelle.