Les épreuves de Baccalauréat session 2017, ont commencé hier matin sur l'ensemble du territoire national. Quarante-six mille neuf cent soixante-douze (46 972) candidats sont appelés à affronter les épreuves de français dès la première heure de la matinée d'hier. Niamey la capitale compte 43 des 125 jurys répartis à travers le pays.
Comme l'avait dit et souhaité le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation dans un entretien qu'il nous accordé à quelques jours du Jour J, les examens ont démarré, « pile à l'heure », comme prévu par les services des examens du Bac à 8h. Les candidats ont découvert les trois sujets au choix soumis à eux pour l'épreuve de français. Ils avaient eu à choisir entre le résumé de texte, le commentaire composé et la dissertation. À la Faculté de lettres de l'Université Abdou Moumouni de Niamey, site abritant plusieurs jurys, les examens vont bon train. Le jury VI précisément, Dr Adamou Abdoulaye et son staff sont déjà affairés à centraliser les copies des premiers candidats. Le jury VI a bien commencé et tout se passait normalement. Dr Adamou a relevé un seul cas de candidats ayant perdu sa carte et la question a été rapidement réglée à la faveur du candidat.
Tous les matériels pour l'organisation des examens requis sont disponibles et mis à la disposition des organisateurs. Pour lui, l'organisation est nettement meilleure à celle de l'année dernière. Dans les autres jurys logés dans l'enceinte de la même faculté tout se déroule bien également. Les candidats ayant fini leur épreuve sont déjà dehors. Il était11h, soit un peu plus de 3 heures après le lancement des examens. Dans les salles d'examens seuls quelques candidats cogitaient encore sur leurs copies tandis que la majorité de candidats déambulait dans la cour de la faculté, qui pour un petit goûter, qui pour des échanges sur les épreuves. C'est dans cette ambiance que nous avons rencontré Mlle Djibo Ibrahim Aichatou, assise sur un banc avec quelques amis à la fin de l'épreuve de français.
Toute souriante et surtout heureuse que la session se soit tenue après une année mouvementée, la candidate ne trouve rien à reprocher à l'organisation des examens, soulignant qu'il n'y a pas eu de retard pour le début des épreuves et elle dit avoir trouvé tous les sujets abordables. Son souhait est tout naturellement celui des 46.971 autres candidats : admettre au baccalauréat. Et sur son projet, elle nourrit l'ambition d'étudier le droit.
Tout près d'elle, Djibo Doulaye sorti de la salle s'est réjoui de la qualité de l'organisation. Lui aussi a trouvé les trois sujets de français abordables et la sécurité des lieux bien assurée par les forces de l'ordre déployées sur le site et devant tous les jurys. Pour le candidat Gado Adamou Almoustapha l'organisation de cette année lui semble bien faite pour le début dans la mesure où, souligne-t-il, aucun problème n'a été relevé au niveau de leur jury. Il dit n'en avoir échos d'ailleurs au niveau des autres jurys logés à la faculté des lettres. Il a trouvé les épreuves « un peu abordables » et a apprécié la présence des forces de l'ordre qui sécurisent bien les lieux.
M. Julien Abdoul Majid Clément candidat au Bac A4 session juillet 2017, rencontré au jury 7 logé dans l'enceinte de la faculté des lettres et des sciences humaines de l'université Abdou Moumouni témoigne « ce matin nous avions composé sur la première épreuve qui est celle de français pour une durée de 4 h ; l'épreuve de français est composée de trois sujet au choix, personnellement moi j'ai opté pour le troisième sujet qui est celui du commentaire composé car je l'ai trouvé très abordable, mais en général l'épreuve de français a été abordable et je souhaite que les autres les seront aussi » a-t-il expliqué. Il a souligné cependant un petit retard de 20 minutes lié au commencement de cette épreuve de français. « Pour l'instant tout se déroule dans le calme et on souhaite seulement le respect de l'heure », a-t-il dit.
Mlle Djibo Kimba Maimouna, candidate au bac A4 au jury 7, dit avoir choisi la dissertation qu'elle a trouvée très facile. « L'épreuve de français a été globalement abordable » a-t-elle affirmé tout en souhaitant que les autres le soient aussi. Dalla Garouma Lawan candidat au même jury 7, a estimé que l'épreuve de français a été très facile. « Pour le moment on n'a pas rencontré de difficulté concernant l'organisation, tout s'est bien passé car on a commencé à l'heure », a-t-il dit. Au lycée Issa korombé, site abritant une demi-douzaine de jurys, les premières épreuves sont déjà terminées à la mi-journée. Pour Mlle Hamsatou Hamidou Djibo, candidate rencontrée au jury 9 logé dans l'enceinte du lycée Issa Korombé de Niamey, les sujets de français proposés aux candidats ce matin-là ont été très abordables. Pour ce qui est de l'organisation, elle trouve que tout s'est passé dans les règles, les copies et les épreuves ont distribuées à temps et l'examen a commencé à l'heure.
Le président du jury XI Dr Abarchi Idrissa qui recevait les dernières copies qu'il centralisait a confié que tout a bien démarré et se déroule comme souhaité. Tous les candidats ont répondu présents, les forces de l'ordre sont bien présentes également pour sécuriser le site.
Zabeirou Moussa et Yacine Hassane