Rémy Rioux, directeur de l’AFD, explique l’ambition de l’initiative Alliance pour le Sahel, créée par la France et l’Allemagne.
Paris et Berlin, accompagnés de nombreux partenaires, ont lancé, jeudi 13 juillet, l’Alliance pour le Sahel, une initiative visant à faciliter les échanges entre les principaux bailleurs de fonds de l’aide au développement dans cette région. C’est l’Agence française de développement (AFD, partenaire du Monde Afrique) qui est chargée de l’utilisation des fonds français pour ce type de projet. Trois questions à Rémy Rioux, son directeur.
Qui sont les partenaires de l’Alliance pour le Sahel ? Donald Trump, en visite aujourd’hui à Paris, pourrait-il être l’un d’eux ?
Rémy Rioux Il y a bien sûr la France et l’Allemagne, mais aussi l’Union européenne, représentée par la Commission européenne, l’équipe de Federica Mogherini [cheffe de la diplomatie européenne], la Banque Mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Le président Macron s’est engagé à verser 200 millions d’euros dans une initiative qui s’appelle Tiwara. Tiwara, c’est la petite gazelle qui court dans le Sahel. Pour nous, c’est elle qui protège la force française « Barkhane ».... suite de l'article sur LeMonde.fr