Le Médiateur de la République du Niger, Me Ali Sirfi Maïga, séjourne depuis le dimanche 16 Juillet 2017 à Rabat au Maroc, dans le cadre d'une visite de travail et d'amitié sur invitation de son homologue du Royaume du Maroc, M. Abdoul Aziz Benzakour.
Les parties nigérienne et marocaine ont eu des séances de travail les lundi 17 et mardi 18 Juillet 2017 au siège de l'institution du Médiateur du Royaume du Maroc, suivies de déjeuners offerts par M. Abdoul Aziz Benzakour en l'honneur de son homologue de la République du Niger, Me. Ali Sirfi Maïga.
Il est attendu à la fin de cette rencontre, la signature d'un mémorandum d'entente qui établira un partenariat entre les deux institutions.
La rencontre s'est déroulée en présence de S.E.M Salissou Ada, Ambassadeur de la République du Niger à Rabat et de M. Bachir Matto, collaborateur du Médiateur du Niger.
Cellule de communication du Médiateur de la République
Réunion semestrielle de coordination sur la surveillance des décès maternels et ripostes SDMR et de la lutte contre la Fistule Génitale Féminine (FGF)
Des actions pour endiguer la mortalité maternelle et la Fistule Génitale Féminine
La réunion semestrielle de coordination sur la surveillance des décès maternels et ripostes SDMR et de la lutte contre la Fistule Génitale Féminine (FGF) se tient depuis hier à Niamey. Cette rencontre, financée par l'UNFPA, a été présidée par le Secrétaire général du Ministère de la Santé Publique, Dr Ranao Abaché, en présence de la représentante de l'UNFPA, Dr Zalha Assoumana, du Secrétaire général du Ministère de la Population et des invités.
Cette réunion vise à faire le bilan des activités de surveillance et de lutte réalisées au cours du premier semestre 2017. Durant trois (3) jours, les participants à cette réunion vont entre autres apprécier le bilan des réalisations en matière de surveillance des décès maternels et de lutte contre la fistule féminine au 3 juin 2017 ; examiner la performance en matière de surveillance des décès maternels et riposte ; passer en revue les différentes difficultés rencontrées par les différents acteurs dans la réalisation des activités et proposer des solutions ; adopter le projet de règlement intérieur du Réseau d'Elimination de la Fistule Génitale Féminine (REF) ; procéder à l'installation du comité scientifique du REF.
Dans le discours qu'il a prononcé, Dr Ranao Abaché a rappelé que la mort d'une femme du fait de la grossesse ou l'accouchement ainsi que de l'invalidité qui en découlent comme la fistule génitale féminine est un problème de santé publique traduisant la faible capacité des services de santé à fournir des soins de santé maternelle de qualité, y compris une assistance qualifiée à l'accouchement et des soins obstétricaux d'urgence au moment requis. A cet effet, il a précisé que, selon les estimations de l'OMS, 529.000 femmes meurent des suites de la grossesse ou de l'accouchement chaque année et 50.000 à 100.000 nouveaux cas de fistule sont enregistrés.
Concernant notre pays, il a noté que malgré les progrès enregistrés, la mortalité maternelle reste encore élevée à 520 femmes pour 100.000 naissances vivantes et on estime entre 700 à 756 le nombre de nouveaux cas de fistule par an. En réponse, le Ministère de la Santé Publique s'est doté de plusieurs documents stratégiques dont, entre autres, la feuille de route pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle et néonatale ; le plan stratégique pour la surveillance des décès maternels et la riposte ; la stratégie nationale pour l'élimination de la fistule génitale féminine ; l'initiative pour le renforcement de la lutte contre les hémorragies du post partum.
Enfin, Dr Ranao a réitéré ses remerciements à tous les partenaires techniques et financiers pour toute l'assistance financière déployée en vue de l'amélioration des conditions de vie des populations nigériennes en général et celles des enfants et des femmes en particulier.
Pour sa part, la représentante de l'UNFPA Dr Zalha Assoumana, a réaffirmé tout l'appui technique et financier du Fonds des Nations Unies pour la population à œuvrer inlassablement au côté du Niger sur des pratiques ayant fait leur preuve pour réduire la morbidité et la mortalité maternelles. En guise de rappel à l'ODD3 et la stratégie mondiale, tous les pays, y compris le Niger, se sont fixé une nouvelle cible visant à réduire davantage la mortalité maternelle, a-t-elle indiqué.
Elle a souligné qu'une des cibles de l'Objectif Durable 3 est de faire passer le taux mondial de la mortalité maternelle au dessous de 70 pour 100.000 naissances vivantes, aucun pays ne devant présenter un taux de mortalité maternelle supérieur à deux (2) fois la moyenne mondiale. Explicitement, l'ODD3 pour le Niger est de baisser le taux de la mortalité maternelle de 520 décès maternels en 2015 à 70 en 2030 et au pire des cas à un chiffre inférieur à 140 décès maternels, a conclu Dr Zalha Assoumana.
Laouali Souleymane(onep)