Dans un rapport d’une cinquantaine de pages datant de décembre 2016 mais rendu public le 21 juillet dernier, le Fonds monétaire international (Fmi) estime que la population du Niger pourrait devenir son actif économique le plus important.
Taux de fécondité
Cette hypothèse du Fmi est bien conditionnée par la mise en place des politiques publiques adéquates pour exploiter ce potentiel (humain). « La croissance démographique du Niger est la plus rapide au monde, avec une infime partie de la population âgée de plus de 65 ans.», constate le rapport. « Si le pays parvient à réduire de façon significative son taux de fécondité, il aura la possibilité de tirer parti de ce premier type de dividende démographique, à condition que de bonnes politiques soient mises en œuvre.», ajoute-t-on. Une baisse du taux de fécondité, d’après l’institution internationale, diminue le fardeau de dépendance des enfants et augmente la part de la population qui travaille et épargne. Ce qui permettra de réaffecter des ressources vers la construction d’infrastructures et à investir dans la recherche et le développement ainsi que dans le capital humain (éducation et santé).Cette baisse pourrait également accroître le taux de participation des femmes au marché du travail, contribuant ainsi à augmenter le revenu national.... suite de l'article sur Autre presse