La France envisage de créer des centres d’enregistrement pour les demandeurs d’asile au Niger et au Tchad. Pour l’Élysée, il s’agit d’empêcher les demandeurs d’asile de prendre des « risques inconsidérés » en Libye et en mer Méditerranée. Il ne s’agit pas de « limiter le flux » des réfugiés qui débarquent en France, précise-t-on, toujours de source officielle.
A l’Élysée, on parle de « postes avancés » de l’Ofpra, l’Office français de protection des réfugiés, pour faire le tri entre réfugiés politiques et migrants économiques.
Ce serait là, dans ces missions, avant même qu’ils ne quittent le continent africain, que les uns pourraient déposer une demande d’asile en France, et les autres, se faire expliquer pourquoi il faut faire demi-tour.
Pour Paris, il s'agit d'abord de s'attaquer aux filières qui convoient des Africains par milliers en Europe.... suite de l'article sur RFI