Créé en 2012 pour alléger les souffrances des pèlerins avec un président nommé par décret, le Haut Commissariat au Hadj et à la Oumra se voit confronté à diverses difficultés. Le Niger a bénéficié d’un quota de 15 000 pèlerins qui doivent effectuer le Hadj cette année. À cette date, le Coho n’enregistre que 10 500 pèlerins inscrits pour deux compagnies dont Niger Airways et Hambally qui soustraite avec les compagnies saoudiennes.
Sur les 31 groupes d’agences que compte le pays, il y a cinq qui ne font pas partie du lot du tirage au sort. Selon des sources bien informées, 7 500 pèlerins doivent être transportés par la compagnie Niger Airways qui est un sous-traitant de Max Air de Mangal qui ne dispose pas de slots en Arabie Saoudite. C’est cette compagnie nigé- rienne qui en dispose, mais elle aussi a d’énormes problè- mes avec les autorités saoudiennes, car elle n’a pas fini de payer ses honoraires de l’année passée, c’est-à-dire le Hadj de 2016 ; des honoraires que ces autorités saoudiennes continuent de réclamer haut et fort.
Les 3000 autres seront transportés par Hambally Airways, en collaboration avec des compagnies saoudiennes. Aux dernières nouvelles, nous apprenons que le COHO a voulu retirer les 3000 pèlerins de Hambally Airways. Des raisons évoquées, il semblerait que cette compagnie refuse de jouer à le jeu attendu, c’est-à-dire d’arroser la chaîne. Selon des sources bien informées, ce sont ces pratiques que le pré- sident Bello Garba avait refusées qui lui ont coûté son poste de président de COHO. Des personnalités seraient même allées voir le Président Issoufou par rapport au comportement de Bello Garba, en disant qu’il refuse de faire le jeu.
Selon toute probabilité, le Hadj de cette année risque de connaître de sérieux problè- mes. Et Lorsqu’on sait qu’il y a des chefs d’agences, environ sept, qui sont actuellement en prison parce qu’ils ont détourné l’argent de leurs clients pour s’acheter de grosses cylindrées, construire des villas et/ou pris de nouvelles épouses, il y a de quoi susciter des interrogations au regard de l’évolution du dossier.
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