NIAMEY -- Après la ratification en 2006 de la Convention de Stockholm sur les Polluants organiques persistants (POP), le Niger a lancé depuis 2014 le processus d’actualisation du Plan national de sa mise en œuvre, selon les participants à un atelier international qui se déroule depuis mercredi à Niamey.
Une quarantaine de participants et d’experts internationaux se sont réunis à Niamey pour enrichir et valider, pendant deux jours, ce document stratégique actualisé de la Convention de Stockholm sur les Polluants organiques persistants au Niger.
Le pays vise à travers l’élaboration de ce Plan à "prévenir, contrôler, réduire et éliminer" les POP, en vue de protéger la santé humaine et l’environnement, selon le secrétaire général du ministère nigérien de l’Environnement et du Développement Durable Bila Maina.
Les principales activités réalisées dans le cadre de l’exécution de ce projet, ont porté, entre autres, sur l’identification et la sensibilisation des principales parties prenantes impliquées dans l’importation et l’exportation des produits contenant les POP et de leurs déchets, l’évaluation des moyens d’action nationaux et la définition des priorités pour la gestion des nouveaux POP, et enfin la validation du Plan national de mise en œuvre.
Ce document stratégique, une fois adopté, constituera, selon les autorités nigériennes, un cadre de référence et de planification des actions en matière de gestion des POP dans le pays.
L’expert de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel Bontiebe Badjare, présent à l’atelier, a réitéré la volonté de son institution d’accompagner ce processus et d’être aux côtés du Niger pour sa finalisation.
