Visite de la Première Dame Dr Malika et du président de la Commission de la CEDEAO au Centre National de Référence de la Fistule Obstétricale(CNRFO) : Plaidoyer pour la réhabilitation du centre #aNiamey

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Visite de la Première Dame Dr Malika et du président de la Commission de la CEDEAO au Centre National de Référence de la Fistule Obstétricale(CNRFO) : Plaidoyer pour la réhabilitation du centre

Publié le mercredi 16 aout 2017 | Le Sahel

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Visite de la Première Dame Dr Malika et du président de la Commission de la CEDEAO au Centre National de Référence de la Fistule Obstétricale(CNRFO

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Activités des Premières dames

En prélude au Forum des Premières dames de la CEDEAO édition 2017 qui se tiendra du 2 au 5 octobre prochain à Niamey, la Première Dame Dr Malika Issoufou Mahamadou, a invité le président de la Commission de la CEDEAO, Dr Marcel Alain De Souza en mission au Niger, à visiter le Centre National de Référence de la Fistule Obstétricale (CNRFO). Le président de la Commission de la CEDEAO et la Première dame se sont rendu hier dans ce centre pour constater de visu son fonctionnement, mais aussi les conditions de vie des patientes.

À son arrivée sur le site, le président de la Commission de la CEDEAO a été accueilli par la Première Dame Dr Malika Issoufou, le ministre de la Santé publique, la ministre de la Promotion de la Femme et la Protection de l'Enfant et les responsables du Centre National de Référence en Fistule Obstétricale. Aussitôt, la délégation s'est rendue au niveau du service d'hospitalisation où les patientes suivent leur soin. Selon le directeur du Centre National de Référence de la Fistule Obstétricale, Dr Lucien Djangnikpo ce service d'hospitalisation est composé de 3 grandes salles de 9 lits et de 2 salles de 5 lits. La première Dame et son invité ainsi que la délégation qui les accompagne ont visité les deux blocs opératoires du centre, avant de s'entretenir avec le directeur. Au cours de cet entretien, Dr Lucien Djangnikpo a fait une présentation du centre.
Il ressort de cette présentation que le Centre National de Référence de la Fistule Obstétricale a été créé en mai 2013 avec comme mission la prise en charge des femmes qui sont victimes de la fistule obstétricale. Selon le directeur, les femmes de 15-19 ans sont les plus touchées. Toutefois parmi les victimes il y a des femmes de 35 ans à plus. Dr Lucien Djangnikpo a précisé aussi que ces femmes proviennent pour la plupart de la campagne (94%), ajoutant que la plupart retrouvent leur santé (plus 97%). Les malades sont prises en charge par le centre grâce au soutien de l'Etat du Niger et des partenaires. En termes de prévention, les responsables du centre sensibilisent la population et surtout les usagers, les femmes souffrant de cette maladie et leurs accompagnantes sur ses causes, ses conséquences.
À l'issue de cette visite, le Président de la Commission de la CEDEAO, Dr Marcel Alain De Souza a souligné qu'il est indispensable d'améliorer la qualité de l'accueil dans ce centre qui a une capacité d'une cinquantaine de lits, précisant que certaines installations sont un état de délabrement. Toutefois, M. Marcel Alain De Souza a salué la qualité des prestations du centre qui, a-t-il apprécié, est bonne et élogieuse. « Ce centre mérite d'être réhabilité, la CEDEAO participe avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) pour apporter des solutions au problème de laboratoire, de psychologue qui est une assistance pour accompagner les malades. Nous allons étudier le dossier qui nous a été transmis, pour voir comment appuyer ce centre, qui travaille non seulement pour le Niger mais aussi pour les autres pays de la sous-région. C'est un centre qui est d'une importance sous-régionale, donc nous devons l'aider à améliorer ses prestations », a déclaré Dr Marcel Alain De Souza.
Le président de la Commission de la CEDEAO a assuré que le Niger peut compter sur la CEDEAO, car cette organisation est déjà présente au niveau du centre mais la priorité reste sa réhabilitation sans oublier d'agir sur les causes de la fistule à travers la réduction du mariage précoce et surtout l'éducation.

Mamane Abdoulaye (ONEP)

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