Mauritanie, Tchad, Mali, Niger et Burkina Faso ont réactivé en février l’idée d’une force militaire régionale conjointe, qui pourrait compter jusqu’à cinq mille hommes.
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a déclaré, mardi 15 août, à Ouagadougou, que les pays du G5 Sahel étaient « unis » face au « terrorisme », après l’attaque perpétrée dimanche par des djihadistes présumés dans le centre de la capitale burkinabè, qui a fait dix-neuf morts.
« Nous ne baisserons pas les bras, on ne nous effraiera pas », a lancé le chef de l’Etat dans une déclaration à la presse au palais présidentiel de Ouagadougou. « [les assaillants] ne réussiront pas à nous faire nous terrer dans nos maisons (…) Le G5 Sahel est uni face au terrorisme », a martelé M. Keïta, président en exercice du G5 Sahel, coalition antiterroriste composée de cinq pays sahéliens (Mauritanie, Tchad, Mali, Niger et Burkina Faso).
Face à la situation sécuritaire dans le centre du Mali, limitrophe du Burkina Faso et du Niger, gagnés à leur tour par des violences djihadistes, le G5 a réactivé en février l’idée d’une force régionale conjointe, lancée en novembre 2015. Mais son financement est loin d’être finalisé : seulement 50 millions d’euros ont été promis sur les 450 jugés nécessaires.... suite de l'article sur LeMonde.fr