Face aux dirigeants tchadien, nigérien et libyen, hostiles à la création de « hot spots » d’enregistrement sur leur territoire, le président français a préféré parler de « missions de protection ».
La question migratoire est un défi commun. « Nous devons agir tous ensemble, les pays d’origine en passant par les pays de transit en premier chef la Libye, pour mener une action efficace, c’est un défi aussi bien pour l’Union africaine que pour l’Union européenne », a souligné le président français Emmanuel Macron, lundi 28 août, en conclusion du mini-sommet des chefs d’Etat ou de gouvernements européens et africains qu’il avait convoqué à l’Elysée.
La rencontre avec la chancelière allemande, Angela Merkel, le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, et le président du conseil italien, Paolo Gentiloni, et la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini, prévue dès juillet, devait être consacrée aux grands sujets de rentrée au sein de l’Union européenne (UE), dont les migrations. D’où l’idée, poussée par Paris, de l’élargir aux présidents du Tchad, Idriss Déby, et du Niger, Mahamadou Issoufou, ainsi qu’au premier ministre libyen du gouvernement d’union... suite de l'article sur LeMonde.fr