NIAMEY -- Les pluies torrentielles qui ont durement frappé le Niger ont occasionné, à la date de mercredi 30 août, 44 morts et quelques 77.225 sinistrés sur toute l'étendue du territoire, selon un nouveau bilan annoncé mercredi par la direction générale de la Protection civile à Niamey.
En outre, selon le directeur général de la Protection civile, Bako Aboubacar, on dénombre 9.523 ménages sinistrés, des milliers d'hectares de cultures fluviales dévastés, plus de 4.360 têtes de bétail décimées et des magasins, des vergers et des routes détruits par les eaux.
Il a précisé que 41 des victimes sont mortes dans l'effondrement de leurs maisons et les trois autres par noyade.
La région la plus touchée reste la capitale Niamey, avec un total de 17 décès, pour la plupart des enfants. On y dénombre également 8.000 habitations dont 7.100 maisons et 1.054 cases traditionnelles détruites.
De l'avis des techniciens, à Niamey les inondations sont causées essentiellement par les mauvais lotissements dans des zones inondables et le manque de caniveaux d'évacuation des eaux.
Le Niger, pays sahélien très pauvre, est souvent confronté à des inondations très dévastatrices, qui occasionnent souvent d'importantes pertes en vies humaines et en matériel, souvent accompagnées d'épidémies, notamment le paludisme.
En 2016, les inondations provoquées par les pluies torrentielles au Niger ont fait une cinquantaine de décès, plus de 145.000 personnes sans abris, plus de 55.000 petits ruminants tués, 100 puits maraîchers et des milliers d'hectares de terres de cultures ensevelis.
