La stupeur domine au sein du clan de Uhuru Kenyatta, après l'invalidation, vendredi 1er septembre, de la réélection du président sortant par la Cour suprême.
En raison « d’illégalités et d’irrégularités », Uhuru Kenyatta « n’a pas été élu et déclaré président de manière valide », a déclaré le juge président David Maraga. De nouvelles élections doivent être organisées d’ici 60 jours par la commission électorale. Une décision à rebours de celle de 2013, lorsque la Cour suprême avait confirmé la victoire sur le fil de Uhuru Kenyatta. Comment expliquer un tel changement entre les deux élections ? Éléments de réponse avec Marie-Emmanuelle Pommerolle, directrice de l’Institut français de recherche en Afrique à Nairobi.... suite de l'article sur Jeune Afrique