NAIROBI -- Les envoyés de l'Union européenne et de 23 pays occidentaux ont déclaré que la décision de vendredi de la Cour suprême du Kenya d'invalider l'élection présidentielle du 8 août était "un moment important" pour le pays de l'Afrique de l'Est.
"L'examen indépendant du tribunal a démontré la démocratie résistante du Kenya et son engagement envers l'Etat de droit", ont déclaré les 24 envoyés dans un communiqué. "Le peuple kenyan a fait preuve de patience et de confiance, car la procédure juridique a suivi son cours".
Le communiqué exhorte les institutions électorales du Kenya à commencer à se préparer pour un nouveau scrutin présidentiel, qui doit se tenir dans les 60 jours.
"Nous exhortons tous à travailler pour le rendre libre, juste, crédible et pacifique. Nous avons confiance en la capacité du Kenya et de ses citoyens à le faire".
"Tous les processus électoraux peuvent être améliorés et nous continuerons à soutenir les institutions kenyanes dans ce travail important", ajoute le communiqué. "Le processus juridique transparent et le respect par les partis de la décision du tribunal reflètent la force de la démocratie du Kenya".
"À ce moment historique, nous sommes aux côtés de tous les Kenyans alors qu'ils soutiennent et réaffirmant leur démocratie, ce qui est un exemple pour l'Afrique et le monde", indique le communiqué.
En plus de l'UE, les envoyés qui ont signé le communiqué sont l'Autriche, l'Australie, la Belgique, le Royaume-Uni, le Canada, la République tchèque, le Danemark, la Finlande, la France, l'Allemagne, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, l'Espagne, la Suède, la Suisse et les États-Unis.
La Cour suprême du Kenya, en invalidant les résultats de l'élection, a cité des "irrégularités et illégalités" commises par le conseil électoral qui a porté atteinte à l'intégrité du vote.