Le Secrétaire général du Ministère de l'Environnement et du Développement Durable, le Colonel major Bila Maïna a présidé mercredi dernier, à l'Hôtel Sahel, l'ouverture de l'atelier de validation des rapports provisoires sur le profil national du mercure au Niger. L'ouverture des travaux s'est déroulée en présence des cadres du ministère de l'Environnement et ceux des autres ministères techniques concernés par la question, des membres du Comité national de pilotage de gestion du mercure au Niger et de plusieurs invités.
Cette rencontre qui durera deux (2) jours permettra l'examen et la validation des rapports provisoires sur le profil national du mercure à savoir le rapport de l'inventaire national sur les émissions et rejets du mercure et de ses composés, le rapport de l'Étude d'impact environnemental et social et le rapport sur le cadre politique, juridique et institutionnel. Ainsi, la présente rencontre marque la troisième étape du processus de mise en œuvre de la Convention de Minamata sur le Mercure au Niger qui intervient après le lancement du projet et la formation sur la boite à outils pour l'identification et l'évaluation des sources de rejets du mercure qui ont eu lieu en octobre 2016 à Niamey. « Les plus hautes autorités de notre pays accordent une importance particulière à la protection de la santé humaine en particulier, et de l'environnement en général», a dit le Secrétaire général du Ministère de l'Environnement et du Développement Durable en ouvrant les travaux.
C'est pourquoi ajoute le Colonel major Bila Maïna, le Niger a ratifié plusieurs accords multilatéraux sur l'environnement visant la prévention et le contrôle de la pollution découlant de la consommation des produits chimiques dont le dernier en date est la convention de Minamata sur le mercure ratifiée par notre pays le 9 juin 2017. Dans le cadre de l'exécution des activités de ce projet d'appui institutionnel, il est prévu dans sa phase d'exécution plusieurs activités parmi lesquelles certaines ont d'ores et déjà été réalisées. Il s'agit de l'atelier de lancement des activités et de la formation sur la boite à outils, les inventaires du mercure et de ses composés, l'atelier de validation du profil national sur le mercure et l'élaboration et la validation du plan de mise en œuvre de la Convention de Minamata.
Le Secrétaire général du Ministère de l'Environnement et du Développement durable a saisi cette occasion pour remercier l'Organisation des Nations Unies pour !e développement industriel (ONUDI) et l'Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (UNITAR) qui ont permis, grâce à leurs appuis techniques, au Niger d'obtenir auprès du Fonds pour l'Environnement Mondial le financement « des activités habilitantes» pour permettre à notre pays de remplir ses obligations vis à vis des articles 14 et 15 de la Convention de Minamata relativement à l'évaluation initiale de l'utilisation du mercure et de ses composés dans les différentes activités socioéconomiques et scientifiques. Le Colonel major Bila Maïna a enfin précisé que la Convention de
Minamata sur le mercure est un traité Internationa1 contraignant qui vise à protéger la santé humaine et l'environnement contre les rejets anthropiques du mercure et de ses composés dans le milieu naturel. Elle est signée et ratifiée par le Niger respectivement le 13 octobre 2013 et le 9 juin 2017.