La 4ème édition du festival international de danse « Rue Dance Niger» a débuté hier après midi à Niamey. La cérémonie officielle d'ouverture de cette rencontre culturelle, s'est déroulée dans l'enceinte du Ministère de la Renaissance Culturelle, des Arts et de Modernisation Sociale. C'est M. Ganda Tahirou, représentant du ministre en charge de la Renaissance Culturelle qui présidé la cérémonie en présence des cadres du Ministère, du Directeur artistique du festival et des participants. Le festival «Rue Dance Niger» est un rendez-vous culturel qui permet aux jeunes d'exprimer leurs talents dans la danse mais aussi de diffuser le message culturelle dans notre pays.
Au cours de la cérémonie de lancement de cet événement culturel, le représentant du ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de Modernisation Sociale, M. Ganda Tahirou a expliqué que la danse peut être un art ou un divertissement, qui exprime des idées et des émotions ou raconte une histoire. Le Festival «Rue Dance Niger», s'inscrit dans ce sens. Il reste un moment privilégié où des danseurs se retrouvent en atelier de formation, pour discuter des questions sensibles liées à leur profession. « Cet événement s'inscrit aussi dans la politique de valorisation du patrimoine culturel de notre pays afin de conforter tous les Nigériens dans leur élan de vivre en harmonie et de faire face au seul défi du progrès », a-t-il indiqué.
«Quoi de plus normal, lorsqu'on sait que ce rendez-vous culturel, célèbre l'art chorégraphique et montre les formes et la beauté de se mouvoir, une occasion où danseurs, chorégraphes, metteurs en scène, scénographes, musiciens, comédiens et auteurs se retrouvent, sortent des lieux conventionnels que sont les salles de théâtre pour explorer en toute liberté l'espace public en prônant les valeurs locales », a ajouté le représentant du ministre. La 4ème édition du festival international, « Rue Dance Niger», est un échange socialisant qui s'inscrit dans un champ économique au sein duquel «nous devons faire valoir non pas nos droits, mais notre espace et la vitalité de l'ensemble du tissu économique culturel, des acteurs culturels sur tout le territoire de notre pays et sur les autres pays africains», a estimé M. Ganda Tahirou.
Pour sa part, le directeur artistique du festival, M. Mamane Sani Moussa, a indiqué que cet événement s'inscrit dans la politique de valorisation des valeurs culturelles du Niger afin de consolider tous les Nigériens dans leur élan de vivre en harmonie et de faire face au seul défi qui vaille : celui du progrès. Il précise que la danse est porteuse d'une énergie qui nous permet de nous dépasser, de sortir de nous - même et d'accéder à l'autre. «Je danse, tu danses, nous dansons... Depuis la nuit des temps, l'homme exprime ses émotions en bougeant son corps, ses bras, ses jambes, au rythme des percussions ou au son des violons. La danse fait partie de la vie et en raconte les peines, les joies, les victoires ou les défaites », a-t-il rappelé.
Pour le Directrice artistique du Festival, la danse est universelle car elle s'adresse à tous. « Quelle que soient ta couleur, ton origine, ta culture, ton éducation, que tu sois pauvre ou riche, jeune ou vieux, homme ou femme, la danse peut être ton moyen d'expression. La musique nous parle, elle raisonne en nous et nous meut d'une manière toute particulière. Il faut noter que juste après le lancement de cette édition «Rue Dance Niger», les festivaliers sont sortis pour une grande parade qui a pris sa source au Ministère en charge de la Culture avec comme point de chute, le CCFN en passant par les ronds-points ENA, Liberté, Maourey et l'Hôtel de Ville.
A noter que les activités s'étendront jusqu'au 16 septembre prochain dans différents endroits de la capitale comme le CCFN/JR, la place de la Concertation, Jardin public face Niger Télécom, la place Toumo, CSI Kirkissoye et Arrêt bus Haronbanda, etc.