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Les étudiants des universités de Niamey et de Zinder haussent le ton
Publié le jeudi 14 septembre 2017   |  Actu Niger


L’Université
© Autre presse par DR
L’Université de Zinder


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La rentrée académique dans les principales universités du Niger n’est toujours pas effective. En cause, les débrayages des étudiants qui depuis la date fixée pour le début des cours, le lundi 4 septembre dernier, multiplient les mots d’ordre de grève. La rentrée académique a ainsi été boycottée par les étudiants des universités de Niamey, Diffa, Zinder et Tillabéry.
Ce mercredi 13, les étudiants ont décidé de hausser le ton à travers des mouvements d’humeur principalement à Niamey et à Zinder alors qu’à Tahoua, c’est un mot d’ordre de grève de 48 H qui bloque actuellement les activités académiques.

A Niamey, les étudiants ont ainsi bloqué, avec les bus de transports universitaires, la circulation au niveau du pont Kennedy, l’une des principales voies d’accès à la Rive droite qui passe devant le campus. Des bus ont été prédisposés au niveau du second échangeur ainsi qu’à l’embranchement situé à quelques pas de l’université, perturbant ainsi la circulation sur cette voie.

A Zinder aussi, c’est presque à une manifestation similaire qu’on a assisté. Les étudiants de l’Université de la seconde ville du pays ont également bloqué la principale voie qui passe devant le campus, perturbant également la circulation sur la voie Zinder-SORAZ.

A travers ces différents mouvements, les étudiants entendent rappeler leurs doléances aux autorités. Bien avant le début de la rentrée académique, des plateformes revendicatives ont été déposées, lesquels reprennent pour l’essentiel des doléances déjà soumises avant les vacances universitaires.

Il s’agit entre autres du paiement des bourses et de l’aide sociale, avec des retards de 4 à 6 mois pour certains, ainsi que l’amélioration des conditions de vie et d’études sur les différents campus et dans les facs.

L’année académique passée a été fortement perturbée par des débrayages en série des étudiants mais aussi des encadrants et personnels administratifs et techniques. A moins qu’une solution durable ne soit trouvée, celle qui commence risque de connaitre le même sort.

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