Au moins 54 personnes ont été tuées et 185.000 autres sinistrées jusqu'au 13 septembre suite aux pluies diluviennes qui ont frappé le Niger, selon un nouveau bilan annoncé jeudi par le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) à Niamey.
Quelque 13.000 habitations se sont effondrées et environ 4.400 têtes de bétail ont été perdues, précise la même source.
La région la plus touchée reste la capitale, Niamey, avec une vingtaine de décès, dont une majorité d'enfants.
Ces inondations s'expliquent principalement par le manque de caniveaux d'évacuation des eaux et par le fait que certains bâtiments étaient construits dans des zones inondables.
Le Niger, pays sahélien, est régulièrement confronté à des inondations dévastatrices qui occasionnent d'importantes pertes humaines et matérielles, souvent accompagnées d'épidémies, notamment le paludisme.
En 2016, les inondations provoquées par les pluies torrentielles au Niger ont fait une cinquantaine de décès. Plus de 145.000 Nigériens se sont retrouvés sans abri et plus de 55.000 petits ruminants ont été tués. Une centaine de puits et des milliers d'hectares de terres de cultures ont également été ensevelis.