Décidément notre pays est une Nation de paradoxe. Pendant qu’ailleurs on célèbre l’excellence et le mérite, de l’autre côté, on cautionne les incapables, les paresseux et les incompétents. Des gens sans aucune initiative, amorphes et bons uniquement à jeter dans la poubelle de l’histoire.
Parmi ces gens exécrables, le DG de la Nigelec et son staff, des individus fatalistes qui ne doivent pas se retrouver là où ils sont aujourd’hui, tellement ils ont fait preuve sept ans durant de leur incurie et de leur incapacité à solutionner les vrais problèmes qui se posent à la Nigelec. Cet individu noir, très noir, au cœur noir, aux idées noires, a plongé hier le pays dans le noir total.
Du noir partout, obscurité générale et black out total jusqu’aujourd’hui. Sans explication aucune, le courant électrique a été coupé plongeant le pays et le population dans un désarroi total. Aidé en cela par une chaleur accablante et une horde de moustiques à sa solde, la Nigelec a fait vivre une nuit cauchemardesque aux Nigériens. Hier nuit, seuls quelques rares privilégiés qui disposent de groupes électrogènes ou solaires ont pu dormir, le reste de la population a été livré aux piqures des moustiques.
Ce qui est paradoxal dans tout ça, c’est que l’autorité politique laisse faire, car, elle, elle a les moyens de se procurer d’autres sources d’énergie en dehors de la Coupelec.
Cette complicité tacite et cette fuite de responsabilité doivent être dénoncées et combattues. On ne peut pas garder à la tête d’une société à l’agonie, quelqu’un qui a avoué publiquement qu’il ne peut pas la gérer.
Des milliards de francs CFA ont été engloutis par Gourou Banda, qui ne sert pratiquement à rien ; des milliards ont été jetés par la fenêtre dans la location des groupes pour la Nigelec qui ne fonctionnent même pas ; on a créé spécialement un ministère dédié exclusivement à l’énergie pour caser des parents, amis et connaissances et non pour servir l’intérêt général ; bref la renaissance énergétique est un échec patent , il faut l’admettre et corriger pendant qu’il est encore temps.
Car, les populations sont exaspérées, et si rien n’est fait on risque d’arriver à la situation du Sénégal où la population excédée a refusé carrément de payer des frais d’électricité pour un service non rendu. L’énergie est vitale pour le développement d’un pays.
Il faut donc laisser la politique politicienne et mettre une équipe des gens capables pour manager la Nigelec ; à défaut il faut privatiser cette société avec un cahier de charge précis aux repreneurs éventuels.
Nous en avons assez !