Pour Max et ses camarades, la démocratie est en panne au Niger, le dialogue était rompu ; et pour les relancer, faudra-t-il, comme à l’orée des années 2000, faire appel aux « grand témoins », sûrement les notabilités islamiques et catholiques.
A défaut donc de la présence de l’Imam et du Prélat, l’opposition boude Brigi Rafini.
Et dire ainsi que la Majorité s’est retrouvée avec elle-même, recroquevillée sur elle-même, se « dévisageant le nombril », parlant à elle-même, dans un soliloque narcissique, allant jusque dans sa voix la plus veloutée, à réfuter la vérité : dire que le CNDP est un cadre inter et intra parti politique n’est qu’une bourde. Il y a bel et bel bien de la « place » pour les ….autres !
Monsieur le PM, au-delà des facondes, et des agitations de l’actualité, tous les pans de notre société, du moins ce qu’elle a de plus représentatif et emblématique, aspirent à une réflexion sereine, à un dialogue constructif et apaisé, ouvert à tous, à tous ceux qui sont attachés à la construction d’un avenir commun, fait de citoyenneté agissante et républicaine.
Non, le CNDP n’est pas (et ne doit être réduit à) une coterie, à un malheureux banquet entre politiciens, exhalant les effluves d’un discours monotone et très souvent négateur
Ne nous mentons pas : ça ne va pas. Et il faut (impérativement) dialoguer. La bonne gouvernance s’est mise en berne, l’économie stagne (qui n’avance pas ….recule, dit-on), le front social couve la fronde, l’insécurité stresse, bref, le pays va mal !
Depuis New York où il se trouve, IM doit percevoir les signaux d’un pays qu’il peine à remettre sur les rails, d’un pays qui peine à prendre sa rampe de développement, en dépit des initiatives « renaissantes » tous azimuts et des logomachies fatalement répandues par des communicants « tirant » sur tout ce qui critique….
La gouaille n’est pas un mode de gouvernance. Il faut de la finesse, de l’art, de l’humilité et, comme disent les supporters de l’OFC-Lacouroussou dont moi, du….SYSTEME !
A New York, à une encablure des discours moelleux des Chefs d’Etat et de Gouvernement, il y a du monde, des OSC et des intelligences indépendantes, qui rendent compte de la « contre-communication », qui racontent aussi la partie cachée de l’iceberg de mauvaise gouvernance de certains satrapes.
Certes, avant de s’envoler pour l’AG/ONU, Niamey s’est rendue « Nyala », s’évitant d’avoir des prisonniers d’opinion dans ses bagnes, comme le journaliste Ali Soumana ou l’activiste Sirajo Issa.
Il reste que malgré les apparences « dilettantes », le cas Baba Alpha reste criarde et embêtante, dans une « démocratie » !
Ça ne sert à rien, la communication, les bagous éreintés et les sinuosités d’un discours aux antipodes de l’esprit républicain….
Plus que de la Com politique, la « Renaissance » doit s’enjoliver de la Com publique. Celle-là même qui crée des messages stables, qui permette la mise à dispositions des faits, leur explication, qui établisse le dialogue non conflictuel, la consultation, la concertation sur les points de gouvernance, y compris les sujets les plus sensibles… Allah Gyara !