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Le Président de la République prend part à la Réunion de haut niveau du G Sahel à l’ONU, à New York (USA) : Mobilisation des ressources pour l’opérationnalisation de la force du G5 Sahel
Publié le jeudi 21 septembre 2017   |  Tamtam.info news


Le
© Autre presse par DR
Le Président Issoufou et ses homologues du G5 à l’exception notable du Président tchadien, Idriss Deby Itno, mais en présence du Président français Emmanuel Macron, guinéen Alpha Condé, président en exercice de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini, le Secrétaire général de l’ONU António Guterres et un représentant américain ont tenu une Réunion de haut niveau sur le G5.


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Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, poursuit son séjour américain. Ainsi, mardi dans l'après-midi, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, le Président Issoufou Mahamadou et ses homologues des pays membres du G5 du Sahel, à l'exception notable du Président tchadien Idriss Deby Itno, se sont retrouvés pour une réunion de haut niveau sur le G5 du Sahel. On y notait également la présence du Président de la République française, M. Emmanuel Macron, du Président guinéen Alpha Condé, du président en exercice de l'Union africaine, du président de la Commission de l'UA, M. Moussa Faki Mahamat, de la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini, du Secrétaire général de l'ONU António Gueterres et d'un représentant américain.
La Réunion, qui s'est tenue à huis-clos, s'est penchée notamment sur le financement, l'articulation entre la force G5 et les forces de l'Onu, les débats ont porté sur des questions de mobilisation de fonds. Cette réunion vise à inciter la communauté internationale à soutenir la force antiterroriste conjointe du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Burkina Faso, Niger), dont les premières opérations doivent débuter en octobre mais plus de trois quarts du budget manquent actuellement.
Pour rappel, le coût global prévisionnel du financement de la mise en place de la force G5 Sahel est estimé à 450 millions d'euros. Après une série de rencontres dans le cadre du processus d'opérationnalisation de cette force par les Chefs d'Etat de la région au cours de ces derniers jours, il semble qu'on est loin d'atteindre les financements nécessaires pour l'opérationnalisation de cette force.


Pour rappel, la France, parrain de cette force régionale, s'est engagée à contribuer au financement de celle-ci à hauteur de 8 millions d'euros sous forme de matériel militaire. Chacun des cinq pays de l'organisation s'est engagé à verser 10 millions d'euros, soit un total de 50 millions d'euros. Pour sa part, l'Union Européenne (UE) a décidé de mettre sur la table 50 millions d'euros. Ainsi, avec ces engagements, on table sur 108 millions d'euros, un montant nettement inférieur aux 450 millions d'euros nécessaires à la réalisation de l'opération.
On comprend dès lors l'intérêt du Niger pour la question de la mobilisation des ressources indispensables pour permettre à la force du G5 Sahel d'éradiquer la gangrène du terrorisme dans la bande sahélienne Voilà pourquoi le Niger, l'un des rares pays qui se bat valablement sur tous les fronts pour défendre ses frontières, tente inlassablement de convaincre, par la voix du Président Issoufou Mahamadou, la communauté internationale à consentir plus d'efforts pour soutenir l'opérationnalisation de cette force du G5 du Sahel
Aujourd'hui, le Niger, tout comme le reste des Etats du G Sahel a besoin des ressources additionnelles pour combattre efficacement le terrorisme. Voilà pourquoi, nous apprend RFI, les pays du G5 du Sahel demandent d'une seule voix «des ressources financières prévisibles et durables». Selon toujours la même source, les débats d'hier lors de la Réunion de haut niveau consacrée au financement de la force conjointe ont également porté sur l'articulation entre la force du G5 et les forces onusiennes, notamment la Minusma.
Le Président Issoufou et ses homologues ont plaidé pour une nouvelle résolution de l'ONU, sous chapitre 7, pour obtenir le recours à la force sous mandat onusien.prn-2 De même, ils espèrent beaucoup de la France, qui prend la direction du Conseil de sécurité en octobre prochain.
Il importe de souligner qu'en marge des travaux, le Président Issoufou Mahamadou a accordé, lundi, une audience à la Directrice Exécutive de la Commission économique des nations unies pour l'Afrique (CEA), Mme Vera Songwe.

Assane Soumana (onep)

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