Le Siège de la Confédération Nigérienne des Travailleurs (CNT) a servi de cadre ce matin pour la tenue d’une déclaration de presse de la coordination nationale de la synergie d’action CAUSE-NIGER/SYNACEB. Une déclaration qui intervient quelques jours seulement après la rentrée scolaire du secondaire et une semaine avant celle du niveau primaire prévue le 02 octobre prochain.
La synergie d’action CAUSE-NIGER/SYNACEB est revenue largement sur les multiples soubresauts qui ont marqué le secteur de l’éducation depuis le 13 Décembre 2016. Date du communiqué conjoint CAUSE-NIGER/SYNACEB et le GOUVERNEMENT relatif aux compromis trouvés pour sortir l’école publique de l’impasse.
La synergie d’action CAUSE-NIGER/SYNACEB s’est insurgée, entre autres, contre : « Les violations flagrantes par le gouvernement des conventions nationales et internationales ratifiées par le Niger, l’évaluation illégale des enseignants craie en main et les résiliations massives et illégales des enseignants contractuels qu’elle a engendrées; la persistance du retard dans le payement des pécules des enseignants contractuels ; le refus du gouvernement au dialogue en vue de déterminer les modalités de mise en œuvre des engagements pris dans le communiqué conjoint CAUSE-NIGER/SYNACEB GOUVERNEMENT du 13 décembre 2016 ; les affectations et redéploiement sans discernement des enseignants du secondaire et du primaire etc.
Dans le même temps, la coordination nationale CAUSE-NIGER/SYNACEB a exigé du gouvernement l’annulation sans condition de l’évaluation des enseignants contractuels et toutes les résiliations illégales consécutives ; la réhabilitation immédiate et sans condition aucune de tous les enseignants résiliés suite à cette mascarade organisée ; le payement sans délai des pécules du mois d’aout et celui du mois de septembre avant la rentrée du 2 octobre 2017 ; L’arrêt de toute forme d’intimidation et de dénigrement de la synergie d’action CAUSE-NIGER/SYNACEB ; le respect des critères pour toute affectation ou redéploiement des enseignantes et enseignants entre autre les situations sociales et familiales des agents concernés ; le respect des droits octroyés par le statut général de la fonction publique aux enseignants contractuels en cas de transfert de compétence et de ressources aux collectivités territoires .
A noter au même moment la création d’une nouvelle structure dénommée « Convergence des Syndicats de l’Education (CSE-Niger) ». Selon ses fondateurs, cette structure se veut un cadre fédérateur et indépendant dont le but est de rassembler toutes les énergies positives du secteur en vue de sauver l’école nigérienne.