Le nouveau président de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA), Gousmane Abdourahmane, a prêté serment hier mercredi 20 septembre devant le président de la Cour de cassation, Bouba Mahaman, avant d’être renvoyer dans l’exercice de ses fonctions.
C’était en présence de l’ex-président de la HALCIA Boureima Issoufou et de plusieurs autres invités.
Le Niger, il faut le noter, à l’exemple des autres pays du monde, n’est pas à l’abri de la corruption. Une corruption qui a pour corollaire, le détournement des deniers publics, la concussion, l’achat des consciences, la fraude lors des examens, etc.
C’est donc conscient des tares qui gangrènent et plombent, le développement socio-politique et économique de notre pays, le président de la République Issoufou Mahamadou a jugé utile de mettre en place une autorité chargée de lutter contre la corruption. Dès lors, a été mise en place la HALCIA par décret n°2011-219/PRN/MJ du 26 juillet 2011.
Pour conduire les investigations contre la corruption, le président de la République nomma alors à la tête de cette institution le magistrat Boureima Issoufou qui ne tarda pas à s’engagea dans une croisade contre des malversations de toutes sortes.
Parmi les dossiers traités par la HALCIA, on trouve la détection de plus de 1700 enseignants fictifs au niveau de la Fonction publique. Plus encore, la HAlCIA, forte de la mission qui lui a été assignée, s’intéressera à tous les secteurs de la vie sociale dans lesquels existent des soupçons de conduites corruptives.
Avec Boureima Issoufou comme président, la HALCIA focalisera davantage son action sur la prévention et la sensibilisation, afin que les citoyens prennent conscience du danger que constitue la corruption dans la vie d’une nation.
La HALCIA de ce fait, apparait comme un renfort à la justice qui est habilitée à réprimer les malversations.
Il faut noter que le nouveau président de la HALCIA, Gousmane Abdourahmane est né en 1961 à Gadambo (Dakoro-Maradi). Marié à deux femmes, il est le père de 5 enfants. Magistrat de formation, Gousmane Abdourahmane a eu notamment à présider la Commission Electorale Nationale (CENI) de 2010 à 2011. Il est Officier de l’ordre National et Chevalier de l’Ordre du mérite du Niger.