Dans mon article précédent « Devons-nous rappeler à Guri que la gestion de l’Etat est une science ! », j’ai souligné que le bilan de Guri est négatif. En effet, lorsqu’on rapporte la somme des ressources financières mobilisées aux différents investissements et réalisations, ainsi qu’aux indicateurs socioéconomiques (IDH, taux de malnutrition, niveau de pauvreté, insécurité alimentaire…), le bilan général de Guri est déplorable. En revanche, tout n’est pas négatif dans ce bilan - et l’objectivité m’impose à souligner les quelques points positifs :
Guri a fait des recrutements relativement importants au niveau de la fonction publique - beaucoup de jeunes ont pu trouver un travail grâce à cette politique de recrutement.
Guri a augmenté les salaires des fonctionnaires de 5 à 10%, cela constitue une mesure sociale symbolique pour le pouvoir d’achat de ces travailleurs.
Le document stratégique des 3N est un bon cadre théorique de développement socioéconomique, mais la mise en œuvre opérationnelle a été un échec en termes de résultat escompté.
Les réalisations des infrastructures à Niamey : ainsi Guri a davantage doté la capitale en infrastructure (routes, échangeurs, ronds-points), lui donnant ainsi une visibilité à l’échelle sous-régionale.
La réalisation des infrastructures (écoles, centre de santé intégrée) dans les communes rurales.
Le niveau sécuritaire du pays reste passable, ainsi notre territoire résiste aux attaques des groupes et bandits armés.
Sans prétendre à une exhaustivité dans le recensement des points positifs du bilan de Guri, je avoir mis en évidences les principaux. Cependant, chacun peut donner son avis objectif ou subjectif, argumenté ou non argumenté afin de contribuer au débat.