A l’université de Zinder, la reprise des activités académiques a eu lieu le lundi 5 septembre dernier. Deux semaines après, les cours sont arrêtées pour fait de grève de 72 h des enseignants chercheurs. Le Secrétaire générale dudit syndicat docteur ILLOU MAHAMADOU justifie le mouvement par des revendications d’ordre pécuniaires qui se posent en terme d’arriérés d’impayés pour certains d’entre eux.
Pour les uns, ces impayés sont de quelques mois, pour d’autres, ce sont des arriérés cumulés d’un an. Pour démarrer l’année avec plus de sérénité, des enseignants chercheurs avaient envoyé un courrier à l’administration rectorale l’invitant à créer les conditions d’un dialogue permettant une année académique 2017-2018 normale. Malheureusement, le courrier est resté sans réponse puisque ces 2 problèmes ne se posent qu’à l’université de Zinder. Docteur ILLOU précise que ce n’est pas la faute du gouvernement mais celle de l’administration rectorale de l’université de Zinder, laquelle a reçu du gouvernement les ressources disponibles pour faire face aux préoccupations posés aujourd’hui. Hélas, l’administration rectorale n’a manifestement aucun souci pour cette université qui connait un sérieux retard causé par des multiples problèmes de grèves des étudiants et enseignants reprend son cours normal. La preuve, durant tout le temps de la grève de 72 h, le rectorat n’a manifesté aucun désir d’ouvrir des négociations allant dans le sens de la résolution des problèmes, a indiqué Docteur ILLOU.
La crainte, si cette grève des enseignants chercheur se poursuit et que les étudiants à leur tour entrent dans la danse alors, bonjour l’accumulation du retard, et bonjour l’instabilité.