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CENI : Me Issaka Sounna, le choix de la majorité
Publié le mardi 3 octobre 2017   |  Actu Niger


Premier
© Autre presse par DR
Premier ministre Chef du gouvernement BIRGI RAFFINI


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Le Conseil national de dialogue politique (CNDP), boycotté par les partis de l’opposition et les non-affiliés, s’est réuni le samedi 30 septembre dernier au cabinet du chef du gouvernement et sous la présidence de son président, le premier ministre Birgi Raffini.

A l’ordre du jour, la désignation du président et du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans sa nouvelle version. Conformément à l’article 15 de la nouvelle loi organique portant code électoral, c’est à la classe politique de soumettre le candidat consensuel à l’appréciation du président de la République, à qui il revient au final le dernier mot pour la nomination par décret du président de la CENI.

Après l’appel à candidature lancée par le comité ad’hoc mise en place par le ministre de l’intérieur et présidé par Moussa Ladan, lequel a au préalable réalisé un travail technique de présélection (sélection sur dossier, entretiens et classement par mérite), trois (3) candidats sur les 15 prétendants ont été soumis à l’appréciation du « CNDP version majorité ». Il s’agit de Me Issaka Sounna, Alio Daouda et Hamidou Moumouni.

Le consensus s’est dégagé sur la candidature de Me Issaka Sounna qui est donc bien parti pour devenir le prochain président de la CENI en attendant sa confirmation par décret présidentiel, ce qui ne sera de toute évidence qu’une formalité.

Un expert des élections à la tête de la CENI

Ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du Niger, Me Issaka Sounna qui dirige le cabinet d’avocats éponyme, est un expert des élections au Niger et en Afrique. Ancien ministre de la Justice, un bref passage dans le gouvernement de Cheffou Amadou durant la transition post-conférence nationale, il a déjà eu à diriger la CENI en 1999 sous la transition militaire du chef d’escadron Daouda Mallam Wanké. Par la suite et fort de son expérience, Me Issaka Souna est devenu un expert international en gestion des processus électoraux ou de réformes judiciaires. En Afrique notamment pour le compte de l’ONU, de l’OIF et de l’Union européenne (UE), il a dirigé ou participé à plusieurs programmes au Niger, en Madagascar et en Guinée. De 2011 à 2012, il a occupé le poste de Directeur de l'assistance électorale au sein de la Mission des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et le 10 novembre 2014, il a été nommé par le SG de l’ONU de l’époque Ban Ki Moon, comme chef adjoint de la Mission d’observation électorale des Nations Unies au Burundi. L’une de ses dernières missions en date, c’est sa participation comme observateur international de l’ONU, aux élections législatives du 4 mai dernier en Algérie.

Marié et père de 4 enfants, Me Issaka Sounna, né en 1954, a donc toute l’expertise nécessaire pour conduire le processus électoral au Niger. En ligne de mire, les prochaines élections locales, législatives et présidentielles qui s’annoncent déjà tendues au regard du contexte actuel avec une opposition qui conteste déjà l’approche du pouvoir en la matière.

Il reste à espérer que son expérience et sa neutralité qui font presque consensus, puisqu’il a été plusieurs fois à l’épreuve des faits, parviennent à rallier les partis de l’opposition et les non affiliés pour la suite du processus de mise en place de la nouvelle CENI, ce qui constitue un préalable à des élections crédibles et transparentes à défaut d’être consensuelles et apaisées. C’est aussi ça le jeu démocratique…

A.Y.B

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