Au « Nouveau Républicain », nous ne sommes pas de nature à mâcher nos mots. Lorsqu’à notre niveau, nous disposons d’une information, fut-elle d’une grande sensibilité et après l’avoir suffisamment vérifiée, nous la… diffusons tout simplement. Qu’elle plaise ou déplaise, qu’elle désoriente éventuellement quelques acteurs politiques de la place, n’est pas notre préoccupation. Nous vous informons chers lecteurs et nous le faisons avec plaisir s’il le faut. C’est donc à la manière de la fameuse chanson populaire « Ma su Gudu… ». Trèves de justificatifs et pour revenir à la primeur dont nous disposons, nous sommes en mesure de vous annoncer le retour imminent de Hama Amadou, président du Moden Lumana Africa. Là n’est pas tout puisqu’autour dudit retour, il faudra lire, la présence à Niamey d’un politicien encombrant, un homme gênant ou ambitieux, puisque sûr de ses atouts personnels, qui plus est croit lé- gitimement que l’heure a sonné pour lui de prétendre diriger son pays. Quelqu’un l’avait d’ailleurs dit avant lui et il s’exprimait en la circonstance en Haoussa : Kamun Liddey Mu Ya yi….
En effet, qui plus que Hama ou mieux possède le background de Hama Amadou pour prétendre au relai des gouvernails du Niger dans la perspective de 2021 ? Nous ne disons pas que le président du Moden Lumana n’a pas d’adversaire de taille en perspective de 2021, mais il reste tout de même, le candidat le plus craint et cela tant dans son propre camp politique que celui adverse. De toutes les façons, le président Issoufou Mahamadou après avoir épuisé deux mandats à la direction du pays, ne peut légitimement prétendre jouer un quelconque rôle dans la perspective des élections de 2021. Il ne peut donc pas à titre strictement personnel, mais rien n’indique qu’il ne souhaite pas le poste à une personne de son choix (un dauphin qui reste toujours à déterminer), au candidat de son parti d’origine (le PNDS-Tarayya) qui lui a permis de conquérir le fauteuil présidentiel. Dans tous les cas et compte tenu de sa posture de président-sortant, il serait ridicule disent les observateurs avertis que le président Issoufou Mahamadou ne manifeste pas d’intérêt pour le choix de son successeur, étant entendu qu’il aura toujours besoin de quelqu’un pour protéger ses arrières. Ainsi donc, sans être de la partie sur le terrain, Issoufou inévitablement, prendra un part active dans le choix du président qui gagnera les élections de 2021. Cela ne fait pas l’ombre d’un doute.
Hama Amadou lui-même ne se fait pas d’illusions à propos de l’attitude d’Issoufou Mahamadou face aux candidats annoncés ou pressentis pour la course de 2021. La seule chose qui change et qui devra changer est que les candidats potentiels devront pouvoir entrer en compétition selon les règles de l’équité entre les éventuels candidats potentiels. En résumé, Hama Amadou sait qu’il sera pour sa part, dans les starting-blocks. Il sera ainsi face à tout candidat qui s’invitera dans la fameuse compétition. Il les affrontera certes à la régulière, mais ne ferra de concession à personne. De plus, le fait qu’un candidat soit parrainé ou pas, ne le dérange aucunement pas. Tout ce qu’il espère est que la compétition soit saine, équilibrée et tout simplement juste. Si la fameuse course, en dépit de ses enjeux, se dé- roule dans le fair-play et aussi les règles de l’art (transparence et honnêteté), il n’y a aucune raison que les élections de 2021 n’aboutissent par un processus heureux et accepté de tous.
Voilà autant de raisons qui poussent Hama Amadou au retour. Il ne compte sur rien d’autre que ses aptitudes personnelles, disons son potentiel à pouvoir exercer un jour les fonctions de chef d’Etat. Il connait aussi toutes les adversités en face. Tous les obstacles qui se dresseront contre lui, ainsi qu’ils l’ont été lors du scrutin antérieur de 2016. De même qu’il sait et connait les sentiments de certains hommes politiques contre lui, la haine viscérale que certains nourrissent pour lui etc… Il n’a rien oublié. Dès lors pourquoi Hama Amadou se jette-t-il à nouveau à l’eau ? Une eau du reste peuplée de caïmans et tant d’autres animaux dangereux…..
Hama Amadou le sait peu ou prou, mais il n’a pas le choix puisque politicien de métier, puis leader d’une formation politique et placé au-devant d’un idéal de groupe, de camarades de partis qui ont placé leur confiance en lui. Puis, il faudra y ajouter une bonne dose de croyance divine. En effet, seul Dieu le tout puissant pourra lui faire renoncer à l’ambition de pouvoir un jour diriger son pays.
C’est de cela qu’il s’agit. Il ne s’agit de rien d’autre, d’aucune information sensationnelle. Mais nous tenons aussi à le dire, Hama Amadou revient à Niamey sous forte escorte. Il ne sera pas seul et sera accompagné disent ceux qui tiennent les ficelles du dossier, d’une importante délégation de députés européens. Ce qui les motive est d’une grande simplicité : Ils sont des accrocs de la démocratie et de ses règles essentielles, ils entendent œuvrer partout là où les jeux démocratiques sont foulés des pieds, mais tout de même n’agissent pas de leur propre compte. Ils ont reçu mandat d’institutions spécialisées du parlement Européen, de groupes d’amitié de parlements à travers le monde etc.…
.Histoire de dire à ceux qui voudront arrêter Hama Amadou comme un gibier comme la fois dernière lors d’une autre tentative de retour, que les évènements ne sauraient être les mêmes, puisque pour cette fois-ci Hama Amadou s’est entouré d’un minimum de précautions.
Le groupement politique FRDDR acquiesce pour sa part et entend réserver à Hama Amadou, un accueil digne de son rang. Et s’il revient en son pays, sa terre natale dirions-nous, Hama Amadou pet d’ores et déjà s’assurer d’être le porte-étendard du FDRR aux élections générales de 2021.
Mato Mai Roumbou